Instruction En Famille Suisse Normande

Thursday, 4 July 2024
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Géraldine Casutt, chercheuse au Centre suisse islam et société de l'université de Fribourg, dresse « plusieurs types d'engagement » parmi les femmes des camps: « D'abord, des femmes absolument pas déçues de Daech, qui portent la cause et veulent réinstaurer un califat. Elles sèment parfois la terreur dans les camps. Ensuite, des femmes qui avaient déjà envie de partir sous Daech, qui sont en désamour avec l'idéologie mais se sont retrouvées bloquées. Instruction en famille suisse 2020. Enfin, celles qui sont dans l'attente, dans l'impression d'un jour sans fin, et qui ne savent pas vers quoi se tourner. » Informations cruciales Pour les autorités françaises, qui ont rapatrié jusque-là 35 enfants mais refusent le retour des femmes, les adultes doivent être « jugés au plus près des lieux où ils ont perpétré leurs crimes ». Les autorités kurdes demandent pourtant aux pays de rapatrier leurs ressortissants. Toutes sont connues des services de renseignement et « judiciarisées », faisant l'objet d'un « mandat d'arrêt ou d'un mandat de recherche », explique Jean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme.

Samia (1) a fait ses bagages fin 2014 pour rejoindre la Syrie et Daech. « Elle était éperdument amoureuse de son mari, et rien ne la retenait ici », conte aujourd'hui sa sœur Zineb (1). Capturée par les Kurdes, elle a été placée dans le camp de Roj, dans le nord-est du pays, en 2019. « Elle était accompagnée de son fils de 3 ans et d'une orpheline qu'elle avait adoptée. Cette dernière a été rapatriée en mars 2019. Depuis, elle est dans le camp avec son fils, qui a aujourd'hui 6 ans. » Samia, presque 40 ans, fait donc partie des femmes de djihadistes français détenues dans le camp de Roj depuis la chute de Baghouz. Ecole de Cirque de Lausanne - pour enfants - Lausanne. → REPORTAGE. En Syrie, dans les camps de familles djihadistes Elles seraient entre 80 et plus d'une centaine. Les appels au rapatriement n'ont cessé de se multiplier depuis 2019, venant des familles, d'associations, d'autorités administratives comme la Commission nationale consultative des droits de l'homme ou la défenseure des droits, et d'instances internationales. À l'aube d'un nouveau quinquennat, ils se font encore plus pressants.