Poème De Douleur La

Sunday, 7 July 2024

(Source: Dictionnaire biographique du Canada en ligne)

  1. Poème de douleur d

Poème De Douleur D

« La douleur m'a brisée… » Blessée, battue, pantelante de honte, Mon pauvre corps brisé d'outrages innommables, Mon honneur bafoué, ma liberté détruite, J'étais comme un pantin entre les mains immondes D'un tyran assoiffé de frénésies guerrières… « La fraternité m'a relevée… » Frère, lève toi, Et viens avec moi te battre… Au centre du malheur nos yeux gonflés de larmes Ont vu que nous étions un peuple réuni Tout ensemble animé d'une flamme commune, Tout ensemble dressé contre l'envahisseur. Icetea & Fluminis poèmes :: Poèmes de ma douleur. Nous avons combattu avec nos pauvres armes Nous avons résisté jusqu'au bout de nos forces. Certains ont adoré vos bottes conquérantes D'autres se sont pliés à vos diktats odieux. Nous, nous avons lutté sans jamais consentir A vous voir asservir le pays de nos pères. Dans les jours de malheur, nous avons, Liberté Tout payé au prix fort Au prix de notre sang, Au prix de nos souffrances, Des martyrs d'Oradour aux cent pendus de Tulle De ceux qui sont partis vers les camps de la mort De tous nos torturés, fusillés, de nos femmes Et nos enfants aussi massacrés sans scrupule, Et les Juifs – ô les Juifs qui ne revinrent plus… Liberté Comptant nous te payons le droit de regarder Dans les yeux sans blêmir tout le reste du monde.

Quand de tes chérubins la phalange sacrée Nous saluerait élus en ouvrant les saints lieux, Nous leur crierions bientôt d'une voix éplorée: « Nous élus? nous heureux? Mais regardez nos yeux! Les pleurs y sont encor, pleurs amers, pleurs sans nombre. Ah! quoi que vous fassiez, ce voile épais et sombre Nous obscurcit vos cieux. » Contre leur gré pourqoui ranimer nos poussières? Que t'en reviendra-t-il? et que t' ont-elles fait? Tes dons mêmes, après tant d' horribles misères, Ne sont plus un bienfait. Au! tu frappas trop fort en ta fureur cruelle. Poème de douleur un. Tu l' entends, tu le vois! la Souffrance a vaincu. Dans un sommeil sans fin, ô puissance éternelle! Laisse-nous oublier que nous avons vécu. Les Malheureux Poèmes de Louise Ackermann Citations de Louise Ackermann Plus sur ce poème | Commenter le poème | Imprimer le poème | Envoyer à un ami | Voter pour ce poème | 1033 votes Mes pleurs sont à moi, nul au monde Ne les a comptés ni reçus; Pas un oeil étranger qui sonde Les désespoirs que j'ai conçus.