Le Paradoxe Érotique De L'Infirmière – Libération
L'hôpital c'est comme tout le reste, cela dépend du personnel je peux vous dire que mon infirmière était très très chaude.
Infirmière Très Chaude
Certaines vérités font mal. Et si on vous disait qu'à un moment donné, dans la vie, il faut savoir passer un cap et brûler tout ce à quoi on associait le mystère qui entoure les infirmières? Êtes vous prêt, Messieurs, à affronter la réalité? Etes vous prêt à vous résoudre à cette idée que cette partie du paradis n'existe pas? Que la plupart des infirmières que vous avez croisé dans des pornos n'ont pas réellement le droit d'exercer, même en (très) libéral? Alors allons-y, courage, plus que 10 coups de couteau dans votre libido et ce sera fini. L'infirmière ne porte pas, en général, de talons-aiguilles Et en général, elle porte les sabots réglementaires, voire des Croc's. Infirmière très chaude paris. Ça fout un coup. L'infirmière ne porte pas forcément de jupe Et quand elle en porte une, c'est le format "nonne". En général, c'est même carrément un pantalon. Oui, un futal. L'infirmière peut faire du 85A Non, on ne mesure pas les tours de poitrine des candidates à l'entrée de l'école d'infirmière. Il arrive donc que certaines brillantes diplômées n'aient pas de généreuse poitrine que laisse jaillir un chemisier un peu serré et copieusement déboutonné.
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Car, au-delà de la gêne qu'elles peuvent ressentir, elles semblent tout de mêm e «avoir une attitude de compréhension compassionnelle envers ce type de demande et de situation» face à des patients souvent en fin de vie, dont il est nécessaire de s'occuper au mieux. «Souvent, c'est plutôt des compliments gentils, très simples. Genre: "Ah ben, y'a que des top models dans cette équipe! "», explique P., 27 ans. Insolite – La jeune infirmière avait « trop chaud »… la direction de l’hôpital l’a sanctionné malgré tout | Article19.ma. « Ça détend. Ah oui, oui, ça détend et on en rigole. » Selon les auteurs, nous sommes dans le cas typique de ce qu'explique le sociologue américain John Gagnon, auteur de la théorie des scripts de la sexualité, «le sexuel reste ce qui est considéré comme sexuel par les acteurs d'une situation ». Ainsi, des réactions peuvent être bien acceptées par les infirmières si elles paraissent difficilement évitables ou dues aux médicaments. Alors qu'on leur a enseigné à toujours dresser des barrières vis-à-vis du patient, elles se rendent compte dans la pratique du métier qu'une proximité peut être bénéfique pour le malade et pour elle.
«Il y a une collègue qui me disait justement qu'elle posait un Péniflo, un étuit pénien pour récupérer les urines, et il a eu une érection parce que ben... avec le toucher, quoi, logique, réflexe. Infirmière très chaude solaire. Du coup, elle lui a dit: "Vous inquiétez pas, prenez votre temps", enfin, elle a souri, ils ont discuté et voilà», raconte ainsi E., 27 ans. L'humour est souvent la méthode utilisée pour dédramatiser et «désérotiser» la situation, sans la nier. Les auteurs de l'étude estiment, malheureusement, que «si les infirmières se retrouvent impliquées personnellement dans des situations d'érotisation et de sexualitation qu'elles ne maîtrisent pas toujours, elles ne peuvent se reporter à des recommandations professionnelles qui leur permettraient de mieux les intégrer à leur pratique». Un paradoxe alors que, pour la psychologue Pascale Molinier, «cette habileté à donner de soi pour pacifier un vieillard est l'expression même du professionnalisme et de la bien-traitance au sens concret et non idéologique du terme».