Sur Les Cendres En Avant Critique

Friday, 5 July 2024
Sur les Cendres En Avant de Pierre NOTTE Mise en Scène: Pierre NOTTE assisté de Claire FRETEL Livret: Pierre NOTTE Costumes: Sarah DUPONT Musique: Pierre NOTTE Piano: Donia BERRERI Transcriptions Musicales: Paul-Marie BARBIER Son: Olivier BERGERET Avec: Juliette COULON, Blanche LELEU, Charlotte MARQUARDT et Elsa ROZENKNOP Avec la voix de: Nicole CROISILLE Jusqu'au 30 décembre 2018 Au Théâtre du Rond-Point Tout débute sur une introduction croustillante de Nicole CROISILLE qui donne le ton d'une pièce à l'humour décalé. La scène est alors vide de toute présence, seulement éclairée avec précision autour d'un piano qui semble s'enflammer sous nos yeux. Et puis, le spectacle s'installe, chanté du début à la fin dans un jeu fort à propos. Sur les cendres en avant - Pierre Notte, - 4 Pierre Notte, - theatre-contemporain.net. Les phrases sont courtes, les mots aussi d'ailleurs. C'est sans doute pour cette raison où que ces mots semblent être passés à l'économe que les comédiennes ont besoin de donner tant d'expression, tant de générosité dans le regard, dans l'attitude. Le texte est sec, hâché, sans trémolo mais sonne terriblement juste.

Sur Les Cendres En Avant Critique De Sueurs Froides

Sortir Publié le 30/04/16 mis à jour le 08/12/20 Partager Portée par quatre comédiennes qui ont la pêche, la pièce de Pierre Notte a quelque chose d'un théâtre du quotidien, chanté comme dans les films de Jacques Demy. Tout est chanté. Sur les cendres en avant critique de sueurs froides. Tout est intégralement chanté dans cet allègre et bou­leversant spectacle délicieusement ­féministe, qui tient tout ensemble du cinéma et du théâtre, de la comédie musicale façon Jacques Demy — des Parapluies de Cherbourg aux Demoiselles de Rochefort — et du cabaret brechtien manière Opéra de quat' sous... Et vivement accompagnées au piano par Donia Berriri, de dos, les quatre tragédiennes-divas nommées la Femme assise, la Femme armée, Macha et Nina (toute ressemblance avec Copi et Tchekhov n'est pas fortuite) rêvent encore de jouer et danser sur scène Chantons sous la pluie, de Stanley Donen! Savoureux méli-mélo de références, de styles et de genres, où les influences avouées du créateur Pierre Notte sont Jean-Sébastien Bach, Astor Piazzolla et Michel Legrand, évidemment.

nous annonce des horreurs que nous ne verrons pas, faute de moyens de la production (sic! ). Oui encore, une sombre impression que tout va de travers, tout part en vrille et tout finira dans le fossé… Et bien non, Edmond! Peu à peu, à petit coup de croches et de situations aux tournures habillées de non-sens, nous les voyons reconstruire quelque chose qui ressemble à une libération, à une envolée de bonheurs. Les comédiennes Juliette Coulon, Blanche Leleu, Chloé Olivères et Elsa Rozenknop sont toutes les quatre formidables. Elles chantent façon Michel Legrand (ce n'est pas moi qui le dit, je jure! c'est dans le texte), accompagnées efficacement au piano par Donia Berriri. Elles rendent leurs personnages sympathiques, nous faisant volontiers complices. Sur les cendres en avant critique la. Nous sortons sourires aux lèvres (enfin chacun un, vous m'avez compris. Non? bon)… Nous sortons, sourire aux lèvres, réjouis de ces mélodies phrasées aux instants truculents mais aussi poétiques et doux. Un petit bijou brillant, drôle, chaleureux, qui taquine avec l'absurde pour un spectacle très agréable.