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Thursday, 4 July 2024

Victor Hugo, Les Tuileries Nous sommes deux drôles, Aux larges épaules, De joyeux bandits, Sachant rire et battre, Mangeant comme quatre, Buvant comme dix. Quand, vidant les litres, Nous cognons aux vitres De l'estaminet, Le bourgeois difforme Tremble en uniforme Sous son gros bonnet. Nous vivons. En somme, On est honnête homme, On n'est pas mouchard. On va le dimanche Avec Lise ou Blanche Dîner chez Richard. On les mène à Pâques, Barrière Saint-Jacques, Souper au Chat Vert, On dévore, on aime, On boit, on a même Un plat de dessert! Nous vivons sans gîte, Goulûment et vite, Comme le moineau, Haussant nos caprices Jusqu'aux cantatrices De chez Bobino. La vie est diverse. Nous bravons l'averse Qui mouille nos peaux; Toujours en ribotes Ayant peu de bottes Et point de chapeaux. Nous avons l'ivresse, L'amour, la jeunesse, L'éclair dans les yeux, Des poings effroyables; Nous sommes des diables, Nous sommes des dieux! Nos deux seigneuries Vont aux Tuileries Flâner volontiers, Et dire des choses Aux servantes roses Sous les marronniers.

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Chanté par Colette Magny dans son album intitulé Melocoton, Les Tuileries a été également chanté par Yves Montand, Serge Kerval, JeHaN, Bertrand Belin. Ce poème figure dans les Pièces non retenues des Chansons des rues et des bois, classé dans les Pièces antérieures au 23 octobre 1859 (date de la remise du manuscrit à Juliette Drouet). Le titre primitif était: Chanson des deux barbares. Le théâtre de Bobino, ou du Luxembourg, fondé en 1816, était célèbre pour ses spectacles forains, et plus tard pour ses drames, vaudevilles et revues. La date du 17 avril 1847 est celle de la première version. La version définitive est très probablement postérieure à la Révolution de février, peut-être de 1850. Victor Hugo – Les Tuileries – Version intégrale- 17 avril 1847. Nous sommes deux drôles, Aux larges épaules, De joyeux bandits, Sachant rire et battre, Mangeant comme quatre, Buvant comme dix. Quand, vidant les litres, Nous cognons aux vitres De l'estaminet, Le bourgeois difforme Tremble en uniforme Sous son gros bonnet.

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On the Road again de Bernard Lavilliers apparait sur l'album If... sorti en 1988 chez Barclay. Genèse [ modifier | modifier le code] La légende veut que Bernard Lavilliers ait navigué sur son bateau le Corto Maltese [ 1] entre Saint-Malo et l' Irlande, mais il n'aurait jamais eu de bateau portant ce nom [ 2]. Cela aurait pu inspirer la rime évoquant le départ d'Irlande et l'éclairage de la lande. Un autre supposition est que cette chanson a été inspirée par la mort de Bobby Sands et de ses camarades membres de l' IRA. Bernard Lavilliers, qui fut parfois accusé de plagiat [ 3], se serait fortement inspiré des paroles de Les Tuileries [ 4] de Victor Hugo (« Nous sommes deux drôles / Aux larges épaules, / De joyeux bandits, / Sachant rire et battre ») et de Si tu t'en vas [ 5] de Léo Ferré (« Si tu t´en vas / La mer viendra toujours / Vers le rivage »), et aurait plagié les paroles du refrain de la chanson Errer humanum est écrite par Hubert-Félix Thiéfaine en hommage à Jack Kerouac et sortie deux ans plus tôt dans l'album Météo_für_nada [ 6].

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Nous vivons sans gîte, Goulûment et vite, Comme le moineau, Haussant nos caprices Jusqu'aux cantatrices De chez Bobino. La vie est diverse. Nous bravons l'averse Qui mouille nos peaux; Toujours en ribotes Ayant peu de bottes Et point de chapeaux. Nous avons l'ivresse, L'amour, la jeunesse, L'éclair dans les yeux, Des poings effroyables; Nous sommes des diables, Nous sommes des dieux! Nos deux seigneuries Vont aux Tuileries Flâner volontiers, Et dire des choses Aux servantes roses Sous les marronniers. Sous les ombres vertes Des rampes désertes Nous errons le soir, L'eau fuit, les toits fument, Les lustres s'allument, Dans le château noir. Notre âme recueille Ce que dit la feuille À la fin du jour, L'air que chante un gnome. Et, place Vendôme, Le bruit du tambour. Les blanches statues Assez peu vêtues, Découvrent leur sein, Et nous font des signes Dont rêvent les cygnes Sur le grand bassin. Ô Rome! ô la Ville! Annibal, tranquille, Sur nous, écoliers, Fixant ses yeux vagues, Nous montre les bagues De ses chevaliers!

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La terrasse est brune. Pendant que la lune L'emplit de clarté, D'ombres et de mensonges, Nous faisons des songes Pour la liberté. 1850 (Version finale) Victor HUGO, dessin de Lafosse, 1848 Trois strophes de la première version (1847): Dans l'allée obscure Où l'ombre à Mercure Met un domino, parmi l'herbe éparse, Je vis d'un air farce Venir un moineau. Ce gamin des arbres Sautait sur les marbres Et riait beaucoup De ce que Philippe Avait pris la grippe La veille à Saint-Cloud. Le théâtre du Luxembourg Il est question dans le poème de HUGO du théâtre de Bobino. Le théâtre du Luxembourg (ou théâtre de Bobino, dit encore « Bobinche »), fondé en 1816, présentait au début des spectacles forains, et par la suite des drames, des vaudevilles, des revues … Ci-dessous, une photo de Charles MARVILLE (« Vues du Vieux Paris ») cité dans un article très documenté:; Le théâtre de Bobino sera démoli en 1868: Théâtre du Luxembourg, dit Bobino, Paris VIème, Janvier 1868

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Sous les ombres vertes Des rampes désertes Nous errons le soir, L'eau fuit, les toits fument, Les lustres s'allument, Dans le château noir. Notre âme recueille Ce que dit la feuille À la fin du jour, L'air que chante un gnome. Et, place Vendôme, Le bruit du tambour. Les blanches statues Assez peu vêtues, Découvrent leur sein, Et nous font des signes Dont rêvent les cygnes Sur le grand bassin. Ô Rome! ô la Ville! Annibal, tranquille, Sur nous, écoliers, Fixant ses yeux vagues, Nous montre les bagues De ses chevaliers! La terrasse est brune. Pendant que la lune L'emplit de clarté, D'ombres et de mensonges, Nous faisons des songes Pour la liberté. 19 avril 1847. Chanté par Colette Magny dans son album intitulé Melocoton, ce poème très inattendu, à la facture si nouvelle, a été également chanté par Yves Montand, Serge Kerval. Le titre primitif était: Chanson des deux barbares. Voici trois strophes qui faisaient partie de la première version: À Pâques fleuries Dans les Tuileries Je me promenais À l'heure où les faunes Aux naïades jaunes Disent des sonnets Dans l'allée obscure Où l'ombre à Mercure Met un domino, parmi l'herbe éparse, Je vis d'un air farce Venir un moineau.

10 novembre 2010 3 10 / 11 / novembre / 2010 11:46 Lu pages 295, 310 et 311 dans "Les vies liées de Lavilliers" de Michel Kemper (Ed. Flammarion) au sujet de suspection de plagiat dans l'oeuvre de Lavilliers: " Outremer est une chanson suspecte. À rapprocher d'Heure grave, texte de Rainer Maria Rilke, dans une traduction et une interprétation de la chanteuse Colette Magny (Album 30 cm Colette Magny, 1965, CBS réf. 62 416): Qui maintenant quelque part dans le monde Sans raison pleure dans le monde Pleure sur moi [... ] Qui maintenant marche quelque part dans le monde Vient vers moi. (Heure grave - Rainer Maria Rilke) Même si le sens diffère singulièrement du texte souche, la « version » de Bernard Lavilliers adopte une composition proche; Qui / maintenant / Pleure encore / Outremer Qui / Quelque part / Pleure encore / Pourquoi [... ] Qui, Maintenant Marche encore / Outremer Qui / Quelque part / S 'éloigne / De moi. (Outremer - Bernard Lavilliers, 1991) [... ] Prendre au texte souche toute sa substance, oui... quitte à en faire tout autre chose ensuite, voire à lui faire dire exactement le contraire!