Ma Grand Mere Est Carnassière

Thursday, 4 July 2024

L'avion, l'avion Ça fait lever les yeux Les filles, les filles Ça fait lever les queues Ma grand-mère dans le désert A la peau tellement tendue Quand elle ferme ses paupières ça lui ouvre le trou du cul. Les saints et les anges Et le petit Jésus Quand ça les démange Se grattent le trou du cul Ave, ave, ave le petit doigt (bis) Y'a que l'trou d' mon cul Qui sent l'eau de Cologne Qui sent la vertu

Ma Grand Mere Est Carnassière Paris

D. G. Winnicott Jeu et réalité, Gallimard. Un pet espousa une vesse tous deux furent nez d'une fesse et tant ensemble été ont qu'ils ont engendré un étron. A plus Hault Sens, Rabelais. Cl. Gaignebet p 245 Ma grand'mère à pissé dans ses bas sans mouiller ses jarretières Heureusement qu'mon grand père était là pour arrêter la gouttière Connaissez-vous Doudou la femme en caoutchouc qui mange des élastiques et chie des bombes atomiques Mon grand-père et ma grand-mère sont assis le cul par terre acheter des pommes de terre dans l'escalier du presbytère. Ma grand-mère et mon grand-père ont l'habitude de coucher nus ma grand-mère est carnassière elle a mordu Pépé au cul. Mon grand-père est poitrinaire il dégueule tous les matins un grand bol de glaviots verts qu'il tartine sur son pain. Ma grand-mère est enterrée dans le trou du cabinet quand la vache pétera, ma grand-mère sortira. un' boît' à chicorée le chien a pissé dessus, grand-mère est revenue. Quand j'étais petit je n'étais pas grand je montrais mon cul à tous les passants ma grand-mère me dit veux tu le cacher moi je lui réponds veux tu le lécher.

Ma Grand Mere Est Carnassière 2020

Elle repasse tout, aucun pli ne lui résiste! Elle n'a pas son pareil pour faire les lits: un véritable soldat de la nuit. Elle les borde toujours très serrés et je m'y glisse précautionneusement. Allongée sur le dos, je me sens un peu à l'étroit mais je ne bouge pas. Je me laisse envahir par mes souvenirs d'enfants, les vrais et ceux auxquels on a envie de croire. C'est dangereux ces montées de souvenirs d'enfants. Ils sont le temps qui passe… ils sont loin et vieillissants. Ma grand-mère a 98 ans. Elle est belle comme un crépuscule. La nuit n'en finit pas de descendre, lentement, très lentement pour un jour clore cette longue journée que l'on voudrait éternelle. Ma grand-mère a 98 ans. Elle m'a offert suffisamment de souvenirs pour accepter qu'un jour le rideau de la nuit tombe enfin sur le crépuscule de sa très longue vie… Mais demain, ou un autre jour… le temps pour moi de ranger ma boite à souvenirs, le temps d'y faire le tri entre le bon et le mauvais, entre le vrai et le rêvé. Ensuite, trouver un couvercle adéquat pour qu'ils ne s'échappent pas, et les mélanger.

Une chronologie morbide, une exposition de photographies de visages aimés. Elle semble s'excuser tous les jours de la vie qui coule dans ses veines et de son cœur qui bat depuis près d'un siècle. 98 ans! Facile d'imaginer un visage fripé par les affres du temps, un menton qui tremble au rythme des mots qui ne sont plus à dire et des mains indécises qui hésitent entre le passé et le devenir. Ma grand-mère, c'est tout le contraire! Elle a le regard franc et son sourire laisse apparaitre ses dents véritables, celles qui ont gouté les premières confiseries d'il y a près d'un siècle aujourd'hui. Sa peau est lisse, des sillons discrets sont venus creuser le contour de ses yeux et se font plus profonds lorsqu'elle les plisse sous l'effet d'un sourire ou d'une remontrance. Elle ne pique pas quand on l'embrasse et elle sent l'eau de Cologne ambrée qu'elle dépose sur un coton avant de le passer tous les matins derrière ses oreilles et sur son cou. Ses cheveux sont d'un blanc éclatant, comme celui de la neige avant qu'elle ne soit souillée par le temps.