Article 155 Du Code Général Des Impôts | Doctrine

Sunday, 7 July 2024

II. Les règles prévues au I ci-dessus sont également applicables aux personnes domiciliées hors de France pour les services rendus en France. III. La personne qui perçoit la rémunération des services est solidairement responsable, à hauteur de cette rémunération, des impositions dues par la personne qui les rend. " Qui est concerné? Cet article vise à lutter contre l'utilisation d'une structure offshore pour facturer des prestations réalisées en France. Quelles sont les conséquences de cette loi? Article 155 A du CGI : des précisions utiles | Option Finance. Si une prestation est réalisée en France mais facturée par une société étrangère, le FISC pourra requalifier la facture et faire payer les charges à la société facturée et domiciliée en France. Pour que le FISC requalifie la facture il doit démontrer un des 3 points suivants: La société offshore est contrôlé directement ou indirectement par la société française Il s'agit d'une société coquille qui ne fait que de la facturation et n'a pas de véritable activité industrielle ou commerciale La société qui perçoit la rémunération des services est domiciliée ou établie dans un territoire soumis à un régime fiscal privilégié (au sens de l' article 238 A du CGI).

Art 157 Du Cgi

Mon entreprise exerce une activité de location meublée non professionnelle, à quels impôts est-elle assujettie?

En a-t-on fini du contentieux de l'article 155 A? Si le juge français a permis jusqu'ici la survie de ce dispositif anti-abus, son application mécanique par les services de contrôle appelle à un examen de sa compatibilité par le juge européen. Article 155 du Code général des impôts | Doctrine. Si l'article 155 A du code général des impôts (ci-après « CGI ») a déjà fait couler beaucoup d'encre, le contentieux dont il est la source est loin d'être tari, tant ce texte invite à la réflexion et à la critique. Une extension du dispositif au-delà de son champ d'application originel Partant du constat que certains sportifs ou artistes créaient des sociétés établies hors de France dans des pays à fiscalité réduite ( rent a star company), afin de facturer depuis l'étranger leurs prestations sportives ou artistiques effectuées sur le territoire national, les pouvoirs publics ont réagi en adoptant l'article 155 A à l'occasion de la loi de finances pour 1973 [1]. Ce dispositif avait pour objet d'autoriser l'administration fiscale à soumettre à l'impôt sur le revenu ces artistes et sportifs domiciliés ou établis en France, au titre des sommes facturées par leurs sociétés étrangères interposées.