À Une Jeune Fille – Victor Hugo – Au Pays Des Soucis

Thursday, 4 July 2024

A thématique: Comment le poète manifeste-t-il ici son admiration pour la jeune fille? Et dans quel but le fait-il ainsi? I. Le poète cherche à mettre en évidence l'aspect séduisant de la jeune fille « grâce » v. 1; « beauté » v. 5; « belle »: lexique beauté « sois belle » & anaphore de « sois » → souhait profond du poète, il veut qu'elle reste ainsi « matin » « printemps » v. 2: idée de fraicheur « lueur sous les arbres » « s'égaye » v. 6-7: même la nature est séduite champ lexical lumière: « clarté » (hyperbole) « lueur » « flambeaux » v. 9; « rayons » v. 15 → lumière, saints: monte au ciel v. Poème : À une jeune fille. 4 Don Juan → « impossible! » Il est normalement le séducteur, mais ici c'est elle qui le séduit métaphore v. 10 « ton souffle est un encens » « enfant » « jeune » « 17 ans » séduisante pcq jeune + « matin » = naissance journée; « printemps » = naissance été Sensualité: perceptions physiques évoquées (forme poétique: desc d'un seul bloc)... Uniquement disponible sur

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Aux vers 5, 6, 7 et 8 on peut voir la figure de style qui compare « l'âge insouciant » à un « souffle au vaste champ des airs » et à un « alcyon sur les mers »: l'utilisation d'un rythme ternaire renforce l'image donnée à l'enfance, la beauté que l'on cherche à expliquer à travers cette expression des sentiments. Afin de faire comprendre son point de vue, l'auteur utilise en outre beaucoup d'exclamations et d'impératifs, ce qui fait presque passer les conseils qu'il donne à travers l'épanchement de ses sentiments pour des ordres. On retrouve l'interjection « Oh! » (v. 2) et l'adresse très directe au destinataire « Enfant! » (v. 2), les impératifs « n'enviez point » (v. 2), « ne vous hâtez pas » (v. A une jeune fille victor hugo boss. 9), puis l'anaphore de « Riez » (v. 17 et 18) et de « jouissez » (v. 10). Le poète cherche à persuader, à convaincre l'enfant de suivre ses conseils et de profiter de sa jeunesse par l'utilisation d'impératif et d'interjections, ces dernières étant typiques du registre lyrique car elles expriment bien les sentiments.

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Pourquoi te plaindre, tendre fille? Tes jours n'appartiennent-ils pas à la première jeunesse? Daïno lithuanien. Vous qui ne savez pas combien l'en fance est belle, Enfant! n'enviez point notre âge de douleurs, Où le cœur tour à tour est esclave et rebelle, Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs. Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie! Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs, Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie, Comme un alcyon sur les mers. Oh! A une jeune fille victor hugo. ne vous hâtez point de mûrir vos pensées! Jouissez du matin, jouissez du printemps; Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées; Ne les effeuillez pas plus vite que le temps. Laissez venir les ans! Le destin vous dévoue, Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié, A ces maux sans espoir que l'orgueil désavoue, A ces plaisirs qui font pitié. Riez pourtant! du sort ignorez la puissance; Riez! n'attristez pas votre front gracieux, Votre œil d'azur, miroir de paix et d'innocence, Qui révèle votre âme et réfléchit les cieux!

Vous qui ne savez pas combien l'enfance est belle, Enfant! n'enviez point notre âge de douleurs, Où le cœur tour à tour est esclave et rebelle, Où le rire est souvent plus triste que vos pleurs. Votre âge insouciant est si doux qu'on l'oublie! Il passe, comme un souffle au vaste champ des airs, Comme une voix joyeuse en fuyant affaiblie, Comme un alcyon sur les mers. Oh! ne vous hâtez point de mûrir vos pensées! Jouissez du matin, jouissez du printemps; Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées; Ne les effeuillez pas plus vite que le temps. Laissez venir les ans! Le destin vous dévoue, Comme nous, aux regrets, à la fausse amitié, À ces maux sans espoir que l'orgueil désavoue, À ces plaisirs qui font pitié. Riez pourtant! du sort ignorez la puissance Riez! A une jeune fille victor hugo les. n'attristez pas votre front gracieux, Votre œil d'azur, miroir de paix et d'innocence, Qui révèle votre âme et réfléchit les cieux! Victor Hugo.