On Lit Trop Dans Ce Pays ! | Réseau Lire En Boucles

Sunday, 7 July 2024

Publié le 03 juillet 2014 à 00h00 Mardi, outre la remise des marque-pages, les élèves de CM1-CM2 de Jacques-Prévert ont rencontré Nathalie, du réseau bibliothèques, pour parler de leurs coups de coeur. E n clôture du projet 2013-2014 « On lit trop dans cette bibli », la médiathèque a reçu, mardi après-midi, la classe de CM1-CM2 de l'école Jacques-Prévert pour la remise des marque-pages reprenant les coups de coeur romans jeunesse des quatre écoles brestoises participantes. Tout au long de l'année, ces classes ont reçu plusieurs sélections de titres émanant du comité roman jeunes du réseau des bibliothèques. Ont suivi diverses rencontres dans les écoles et à l'espace culture multimédia du centre-ville, destinées à encourager les élèves à lire et ainsi développer leur sens critique en postant leurs avis sur le blog « On lit trop dans cette bibli ». En avril, les élèves avaient aussi pu rencontrer l'écrivaine Marie Sellier et faire part de leurs impressions dans la rubrique « Rencontre d'auteur ».

  1. On lit trop dans cette bibli en

On Lit Trop Dans Cette Bibli En

Résumé: Dans le pays de Rose Bibly, on lit beaucoup et de tout: poésie, BD, roman... on adore ça. Pour le seigneur de Trop-C-Trop, cela fait beaucoup trop de rêveurs dans les arbres et de critiqueurs dans les cours d'école. Il envoie son terrible chevalier pour exiger des pièces d'or au pied du cerisier où tout le monde aime lire. C'est sans compter sur l'imagination que les enfants ont puisée dans les livres!

Alors, la consommation de livres dans les bibliothèques serait-elle la cause principale du mauvais état de l'économie de l'édition? Les bibliothécaires ne le croient guère. Ceux de la région Midi-Pyrénées déclarent: « La surproduction, le rythme de rotation des parutions, la distribution sont peut-être autant de pistes à explorer. C'est un problème de société que nous ne pourrons résoudre qu'en instaurant une chaîne efficace qui, partant de l'école à la librairie, ne peut négliger le rôle médiateur de la bibliothèque ». Car que se passe-t-il, aujourd'hui, dans les bibliothèques? Prenons celle de Toulouse. Un droit d'accès annuel de 40 francs y est perçu. C'est tout. (Et, soit dit en passant, cette bibliothèque en acquérant pour 4, 8 millions de francs de livres par an génère, environ, 336. 000 francs de droits d'auteurs (et autant de droits d'éditeurs. ) Que suggèrent les tenants du « payant »? Une augmentation sensible du droit d'accès ou une « perception à l'acte »: 5 francs, environ, par livre emprunté.