Zao Wou Ki L Espace Est Silence 26 Août

Tuesday, 2 July 2024

Arts Cinq ans après la mort du peintre, le Musée d'art moderne de la Ville de Paris lui consacre une rétrospective. Article réservé aux abonnés « Hommage à Claude Monet », février-juin 1991 – triptyque, huile sur toile, 194 x 483 cm – Collection particulière « Comme tous les peintres étrangers venus à Paris après la seconde guerre mondiale, Zao Wou-ki est saisi par la découverte des "Nymphéas" de Monet au Musée de l'Orangerie. Il y fait l'expérience de l'immersion dans la peinture et n'aura de cesse de retrouver dans ses grands formats une impression semblable. » JEAN-LOUIS LOSI/ADAGP, PARIS 2018 « Hommage à Matisse », 1986 ‒ huile sur toile, 162 x 130 cm ‒ Collection particulière « Cette œuvre reprend la composition structurelle de "Porte-fenêtre à Collioure" que Matisse a peint en 1914. Zao Wou-ki vouait au peintre et à ce tableau une admiration sans borne. "Ce silence est noir", écrit Henri Michaux dans le premier poème inspiré par Zao Wou-ki. » DENNIS BOUCHARD/ADAGP, PARIS 2018 Sans titre, 1968 ‒ huile sur toile, 260 x 200 cm ‒ Musée d'art moderne de la Ville de Paris, achat en 1971 « En 1971, Jacques Lassaigne, conservateur en chef du Musée d'art moderne, obtient de la Ville de Paris l'achat de cette très grande toile, peinte le 6 janvier 1968.

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Première rétrospective en France depuis l'exposition de 2003 au Jeu de Paume, Zao Wou-Ki, l'espace est silence au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris célèbre en quarante œuvres monumentales la splendeur d'une expérience esthétique unique, la quête d'un artiste en perpétuel dialogue avec ses contemporains. Remontant aux sources de l'inspiration où l'art oriental de la calligraphie croise les influences des avant-gardes d'après-guerre parisiennes s'échappant vers l'expressionnisme abstrait américain, cet évènement consacré au travail de Zao Wou-Ki (1920-2013) replace le peintre au centre de la scène artistique mondiale. Les toiles méditatives, autobiographiques, hommages, racontent des histoires de rencontres esthétiques, avec Claude Monet par exemple, de drames personnels, le décès d'une épouse, mais aussi d'amitié, celles avec le poète Henri Michaux et le compositeur Edgar Varèse. Par le biais d'une réflexion sur les grands formats, cette invitation à la contemplation invoque puissamment l'émotion du souffle coloré, le dynamisme du mouvement, le pinceau emporté par le geste jusqu'à la dilution du signe dans l'abstraction.

Il y fait l'expérience de l'immersion dans la peinture et n'aura de cesse de retrouver dans ses grands formats une impression semblable. » Extrait du Monde Hommage à Matisse – 1986 « Cette œuvre reprend la composition structurelle de "Porte-fenêtre à Collioure" que Matisse a peint en 1914. Zao Wou-ki vouait au peintre et à ce tableau une admiration sans borne. "Ce silence est noir", écrit Henri Michaux dans le premier poème inspiré par Zao Wou-ki. »Extrait du Monde Porte fenêtre à Collioure – Matisse Hommage a Malraux Ses tableaux sont un monde en soi. Hommage à Henri Michaux – 1999/2000 « J'ai essayé par tous les moyens de sortir, de ne pas faire une peinture comme tout le monde. Mon apprentissage a été de regarder la peinture des autres et de me dire que je ne ferai pas la même chose. C'est un peu mon intention. » « Chaque couleur, chaque pinceau: il y a un effet dedans, il y a une nécessité, une explication » Sans titre -1968 Hommage à Edgar Varèse- 1964 « Le 2 décembre 1954, au Théâtre des Champs-Elysées, "Déserts", du compositeur Edgar Varèse, est donné pour la première fois et retransmis à la radio.

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On peut ainsi voir au sein des salles des bronzes chinois antiques, les œuvres collectionnées par Zao Wou-Ki et données par son épouse Françoise Marquet-Zao en 2016. Une vitrine des salles contemporaines met en valeur une autre partie des donations. Elle regroupe cinq rares céramiques créées par l'artiste vers 1954: quatre bols et un plat aux teintes bleutées, décorés de motifs dérivés des signes archaïques chinois. Cette sélection est complétée par une porcelaine, pièce unique peinte par l'artiste à la manufacture nationale de Sèvres en 2007, en utilisant le célèbre bleu de Sèvres, sur un vase Gauvenet, une forme issue du répertoire ancien de la manufacture. Paris, Musée Cernuschi, Céramiques de Zao Wou-Ki (Droits réservés) Le musée d'art moderne de Paris (ex. MAMVP) a dévoilé depuis le 1 er janvier 2022 la nouvelle présentation de ses collections permanentes. La salle 9 expose le grand tableau de Zao Wou-Ki 06. 01. 68 (260 x 200 cm, achat du musée en 1971). Cette salle regroupe également des œuvres d'amis proches de Zao Wou-Ki comme T 1946-16 de Hans Hartung (huile sur toile, 1946, 145 x 96 cm, legs du Dr Girardin en 1953) et Propositions contestées de Maria Helena Vieira da Silva (huile sur toile, 1966, 73 x 116 cm, achat à l'artiste en 1968) ou d'artistes liés à l'art abstrait de la seconde moitié du XX ème siècle comme Composition 228 de Chu Teh-Chun (huile sur toile, 1966, 195 x 130 cm, achat à l'artiste au Salon des réalités nouvelles en 1967) et ETC IV, 30.

Expositions Zao Wou-Ki, Décembre 89–Février 90—Quadriptyque (December 89–February 90—Quadriptych), 1989–90. Oil on canvas. Each canvas: 63 3/4 x 39 3/8 in. « Légèreté de l'espace, fusion des couleurs, turbulences des formes qui se disputent la place du vide, masses qui s'affrontent comme mes angoisses et mes peurs, silence du blanc, sérénité du bleu, désespoir du violet et de l'orange… » Ainsi Zao Wou-Ki parle-t-il de son travail dans son ouvrage autobiographique Autoportrait. Cinq ans après sa mort, et quinze ans après une exposition au Jeu de Paume, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre une rétrospective. La création d'espaces immersifs est une des grandes ambitions de nombre d'artistes contemporains: pour atteindre un tel but, ils créent des installations monumentales. L'exposition du Musée d'Art Moderne de la ville de Paris nous rappelle qu'une installation n'est peut être rien d'autre que des œuvres, chacune travaillée individuellement, s'organisant et se répondant in situ.

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En 1982, Zao Wou Ki travaille à deux triptyques destinés à une nouvelle exposition au Grand Palais en même temps que celle de Nicolas de Staël. On ne peut que souligner la redondance de l'histoire qui consacre de nouveau à Paris ses grands formats alors qu'en Provence sont exposés des peintures et des dessins du séjour de Nicolas de Staël dans cette région. Ayant définitivement arrêté la peinture en 2008, il se consacre à la céramique et collabore même avec la Manufacture de Sèvres. ++++++++++++++++++++ « Je découvris avec plaisir leur travail. Cette peinture éclatait de spontanéité, avec violence et fraîcheur. J'aimais le côté physique des gestes qui jettent la matière sur la toile comme s'il n'y avait ni passé, ni tradition. « Et la terre était sans forme – 1957 « Il y a un geste que le corps accomplit et un autre acquis par l'éducation, par la tradition. Ce geste, il a une certaine réserve, un certain contrôle, et cette expérience acquise par le temps modifie les gestes naturels. Si j'évoque les gestes de la calligraphie, ils sont en apparence très spontanés, mais il y a quand même un modèle et tu dois rester fidèle à ce modèle.

Il appréhende notamment les grands triptyques de Rothko, mais aussi les peintures de Franz Kline, Philipp Guston, etc « l'abstraction américaine » présentée à L' Orangerie. Chronique ici « une très grande joie physique à tartiner de très grandes surfaces, au point d'en être obsédé. » De retour, en mai-juin 1957, Zao Wou Ki présente des grands formats abstraits dans sa première exposition à la Galerie de France à Paris. Le tableau « Nous deux » peint en 1957 au décès de sa première femme rompt cet élan. Nous deux Après son remariage en 1958, il rencontre Malraux, qui lui permettra deux ans plus tard d'obtenir la nationalité française Au cours des années 60, la palette du peintre s'assombrit: plus de tons bruns, gris et bleus. En 1972, le décès de sa seconde femme le dévaste. Il décide d'arrêter de peindre et reprend l'encre de Chine. En repartant en Chine, il retrouvera peu à peu l'envie de repeindre. En 1977, il se remarie avec Françoise Marquet et fait des donations. Sa peinture s'éclaire de rouge, de vert et de jaune.