Universimmo.Com - Article 42 De La Loi Du 10 Juillet 1965

Monday, 8 July 2024

Réservé aux abonnés Le Particulier Publié le 05/07/2018 à 17:25, Mis à jour le 12/11/2018 à 16:02 shchus - Il n'est pas toujours possible d'assister à l'assemblée générale (AG) de sa copropriété. Ce n'est pas une raison pour se désintéresser de ce qui s'y décide. Donner un mandat écrit à un tiers permet de se faire représenter. La personne désignée votera à votre place. Article 42 loi du 10 juillet 1965 en. Ce mandat, dont un modèle est généralement joint à la convocation, doit être remis en début d'AG, au moment de l'émargement. Il doit respecter les règles détaillées à l'article 22 I, alinéas 3, 4 et 5 de la loi du 10 juillet 1965. Sinon, la validité de l'AG serait menacée « Tout copropriétaire peut déléguer son droit de vote à un mandataire, que ce dernier soit ou non membre du syndicat […] » Le mandat de vote ou « pouvoir » peut être donné à un autre copropriétaire, mais aussi à un tiers extérieur à la copropriété. Toute clause contraire, notamment du règlement de copropriété, est donc nulle (art. 43 de la loi). Le mandataire désigné peut ainsi être un autre copropriétaire, le conjoint, un locataire ou un administrateur de biens (sous réserve qu'ils remplissent les autres conditions posées par l'article 22 I).

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Les clauses relatives aux restrictions de vente des lots: Il s'agit par exemple de la clause qui interdit de vendre ou de louer des chambres de service, des caves ou des garages à des personnes autres que les copropriétaires. Article 42 loi du 10 juillet 1965 e. La Cour de Cassation a admis que le règlement de copropriété pouvait prévoir de telles restrictions, dans le cas où il était établi que la destination de l'immeuble le justifiait, dès lors que la vente de ces éléments pouvait conduire à un encombrement des parties communes et gênerait l'utilisation normale du bâtiment. Des décisions contraires ont cependant été rendues. L'interdiction de certaines activités par les copropriétaires, dans leur lot: Un exemple classique est celui du sex-shop, qui n'est pratiquement jamais considéré comme pouvant être compatible avec la destination de n'importe quelle copropriété. Il a été jugé que dans un immeuble d'habitation bourgeoise, il ne pouvait être admis la création d'un établissement d'enseignement entraînant des allées et venues nombreuses.

Des activités similaires ne peuvent être exclues en considération de la destination de l'immeuble. La possibilité de changer l'utilisation de la destination d'un lot: Ce cas est très fréquent, qu'il s'agisse de la transformation de locaux accessoires tels que des celliers ou des caves en locaux d'habitation, de la transformation d'un parking en box ou de la création d'un emplacement de stationnement dans un jardin privatif. Si la destination de l'immeuble ne s'y oppose pas ces changements pourront être opérés. Art. 42, Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis | Lexbase. Il a été admis que des garages puissent être affectés à usage commercial. La réalisation de travaux: L'installation d'une cuve à mazout dans une cave privative a été considérée comme conforme à la destination de l'immeuble. De même, la construction contre la façade de l'immeuble d'un conduit de cheminée. Il en est de même de la pose de panneaux publicitaires sur les murs d'une copropriété, ou de l'installation d'une marquise devant un magasin De même encore, l'agrandissement des fenêtres d'un lot.